Comment y aller:
Au choix vous pouvez arriver à Mombasa ou Malindi.
Attention au transfert à Nairobi vous devez récupérer vos bagages pour passer la douane et prendre votre visa, le transfert ne se fait pas automatiquement même si vos bagages sont enregistrés jusqu’à Mombasa. Et petit astuce prevoyer des affaires chaudes si votre transfert est un peu long car les températures y sont beaucoup plus fraiche que sur la cote!
De Nairobi vous avez plusieurs compagnies nationales qui proposent des vols vers Mombasa et Malindi : Kenya Airways, Jambojet, AirKenya and Fly 540.
De Malindi, le transfert pour Watamu dure environ 30 minutes et vous coûtera entre 2000-3000 Kenya Shillings ($25-35).
De Mombasa, le transfert dure environ 2h et vous coûtera entre 6000-8000 kshs ($70-90).
Je vous conseille de négocier à l’avance votre transfert avec l’hôtel car si vous prenez directement un taxi à l’aéroport vous aurez à négocier! A l’arrivée à l’aéroport de Mombasa le taxi nous demandait 120$. Dans tous les cas fixez bien clairement votre prix avec le taxi avant de monter dedans car ils essaient souvent de monter la note en arrivant….
Pour aller à Lamu:
Jambojet: compagnie low-cost très fiable, réservation en ligne sur leur site.
Quand y aller:
De décembre à mars: le Kaskazi, vent de nord/nord-est (babord) souffle entre 15 et 20 noeuds , il souffle plutôt l’après-midi.C’est la saison haute au Kenya donc les prix seront un peu plus haut.
Les températures sont généralement de 35 à 40°C le jour et 25 à 30°C la nuit, l’eau est autour des 28°.La mer est plus calme et les plages plus propres (pas d’algues) , c’est le bon moment pour voir les tortues et les dauphines
De juillet à septembre: le Kuzi , vent de sud/sud-est ,(tribord) s’installe et souffle entre 15 et 20 noeuds, il se renforce vers 11h. Sur les 15 jours nous avons navigué 14 jours sur 15 et utilisé de 9m à 14m , mais nous étions la majorité du temps en 12 et 11m.Si vous voulez des vagues c’est également la bonne période. Mais le reef est souvent loin et les vagues pas très propres, le meilleur spot de vague se trouve à Malindi.
Plus vous allez dans le nord plus le vent est fort. Nous avons eu du vent beaucoup plus fort a Lamu qu’à Watamu, là-bas nous étions tous les jours entre 8m et 10m.
En juillet/aout il fait entre 30 à 33°C le jour et 20 à 23°C la nuit, l’eau est autour des 25°. Vous pouvez prévoir un shorty pour les jours où le vent souffle fort et que le temps est nuageux pour les plus frileux mais sinon un lycra est suffisant toute l’année! Il peut y avoir des grains mais cela ne dure jamais très longtemps.
Le petit moins à cette période, avec les courants, la plupart des plages sont recouvertes d’algues.
D’avril à juin c’est la saison des pluies et d’octobre à novembre il n’y a pas de vent.
Ou loger:
Ocean Sports: l’avantage de cet hôtel est qu’il est placé à un endroit central. C’est aussi « the place to be » le soir. C’est là ou les locaux et les kitesurfers viennent manger un morceau et boire une bière.Bon point le manager est en plus français et aux petits soins pour ses hôtes! L’hotel est à taille humaine , une dizaine de maisonnette individuelle plein de charme avec vue sur mer.La nourriture est excellente, mon best of le fish and chips 🙂
C’est l’un des rares hôtels où vous pourrez chiler sur la plage sans être dérangés par des beachs boys. Attention à marée haute il n’y a plus de plage mais vous pouvez profiter de la terrasse sur pilotis.
http://www.oceansports.net
A Lamu , Kizingo
Le lodge parfait car le spot se trouve juste en face de votre chambre! L’accueil de Mary-Jo et Louis et de leur personnel , la nourriture délicieuse, la décoration majestueuse et les paysages autour font de ce lieu un havre de paix et de luxe.
http://www.kizingo.com
Ou apprendre:
Tribe watersports:
http://www.tribe-watersports.com
Ben est la gérant de cette école. C’est une figure locale car il a grandi à Watamu. Après avoir voyagé dans le monde entier et s’être perfectionné dans de multiples sports de glisse, c’est tout naturellement qu’il décide a 28ans de revenir à Watamu et d’ouvrir son ecole. Pour l’avoir vu à l’oeuvre je vous le conseille, une patience et pédagogie a toute épreuve.
Le spot ou ils enseignent est situé sur la plage de Watamu au niveau du plot 28. C’est un endroit idéal pour apprendre car cet endroit du lagon fonctionne même avec des hauts coefficients.
Le guide de Ben:
Formalités:
Passeport valide 6 mois après retour.
Evisa conseillé 51$, cela vous évitera de faire la queue en arrivant.
Monnaie:
La monnaie officielle est le Kenyan shilling (KES)
1 Euro = 110 kes; 1$ = 100 kes
Vous pouvez faire du change à l’hotel Ocean Sports avec un très bon taux.Le dollar américain est la devise internationale la plus utilisée au Kenya. L’euro, se change et s’utilise également sans difficulté
Langues: le Kenya a deux langues officielles, le swahili et l’anglais. Mais dans la région de Malindi beaucoup parlent italien.
Décalage horaire: GMT +3. Le Kenya a donc avec la France +1 h de décalage horaire en été et +2 heures en hiver.
Voltage: 220/240 V et 50 Hz. Les prises sont de type britannique (fiches plates)
Vaccinations:
Aucun vaccin n’est exigé par les autorités pour entrer sur le territoire kenyan. Il est néanmoins vivement conseillé de se faire vacciner contre la fièvre jaune, le cholera et de suivre un traitement antipaludéen.
Les spots de Kitesurf :
La plage de Watamu qui est également la où installé de l’école de kitesurf de Ben, ils donnent ses cours principalement à marée basse car il y a pied partout et le plan d’eau est moins choppy. C’est donc un beau lagon idéal pour apprendre.Tous les spots à Watamu fonctionnent d’ailleurs mieux à marée basse, à marée haute le plan d’eau est plus clapoteux et la plage se rétrécit énormément. Il est également important de faire attention aux coefficients. Si ils sont trop hauts à marée basse sur certains spots il n’y aura pas assez d’eau, pour les spots avec bancs de sable c’est le contraire si les coefficients sont trop faibles les bancs de sable ne se découvriront pas. Il faut donc bien réfléchir avant de choisir son spot!
Ben nous conseille d’ailleurs aujourd’hui de profiter du banc de sable qui se trouve devant Ocean Sports. Il se découvre uniquement lorsque les coefficients sont hauts. La session est magique, nous sommes seuls au monde, enfin en kite, car sinon c’est l’attraction pour les hôtels qui organisent des randonnées en canoë kayak jusqu’au banc de sable.
Le lendemain nous récupérons la voiture et le premier spot que j’ai envie d’aller visiter est celui que j’avais repéré sur google earth , un immense lagon turquoise avec plusieurs bancs de sable.Il se trouve sur la plage de Jacaranda. Nous traversons la ville puis nous empruntons un chemin de terre qui traverse plusieurs petits villages, il est très tôt, on croise les enfants en uniformes et pieds nus qui marchent en direction de l ‘école. Nous avons le droit à des « ciao caramela? » avec des grands sourires.La route est de plus en plus compliquée et notre voiture est très très loin de ressembler à un 4X4, avec ses 250 000Km au compteur et ces pneus qui doivent avoir le même kilométrage…Nous prenons le risque de continuer et d’un coup nous apercevons la mer, nous surplombons le spot, c’est à couper le souffle, encore plus beau que ce que j’avais pu imaginer!
Une petite route bien cabossée nous amène directement sur le plage. Cela va devenir notre QG ! Nous y passerons la moitié de notre trip et ce qui est hallucinant nous n’y avons jamais croisé d’autres kites! Par contre beaucoup de touristes qui à marée basse, dès que les bancs de sable se découvrent viennent se balader. C’est la transhumance des trois hôtels all inclusive situés sur la plage. Il reste quelques bancs de sable au large mais là c’est l’attraction de bateaux entier s de touristes qui viennent pic-niquer .Rien de bien gênants, car aucun ne se baignent, ils sont bien trop occupés à siroter leur cocktail et se photographier. Il faut dire que l’endroit est tellement beau que c’est un véritable studio photo pour frimer sur facebook!
Le deuxième spot que j’avais repéré sur google earth s’appelle Mida Creek. C’est un immense lagon entouré de mangrove. Ce spot marche uniquement à marée descendante car sinon le courant y est trop fort. Au final il n’était pas aussi flat que je le pensais. Le seul avantage c’est que le courant est tellement fort que vous pouvez caper avec à peine dix noeuds, en gros à partir du moment où votre aile tient en l’air vous pouvez naviguer!Le cadre est très sympa et calme avec beaucoup d’oiseaux dans la mangrove, des gros crabes dans les rochers et plein de singes dans la forêt qui mène à l’entrée de la plage.La plage est toute petite et s’appelle d’ailleurs « short beach » , l’avantage aucun touristes, vous serez pour une fois vraiment seuls au monde! Vous croiserez juste de temps en temps Ben et sa team qui viennent souvent faire une session après leur cours car c’est leur spot préféré.
Au final un des plus beaux spots de flat pour le freestyle se trouvait juste en face de notre hôtel. Il faut avouer qu’il était assez radicale.A marée basse il se forme une petite bassine de 300M sur 50M extra flat car protégée par un mur de reef. Cette petite piscine privée est navigable uniquement à une personne et une seule heure car dès que la marrée remonte et que l’eau passe par dessus le reef, l’eau devient plus agitée.
La dernière grosse surprise et coup de coeur inattendu du trip ça sera Lamu!
Un soir en discutant avec Florian , le manager d’Ocean Water Sports, il nous conseille d’aller visiter cette petite île. J’avais noté ce spot sur ma liste car j’avais vu une magnifique vidéo de kite là bas mais j’avais abandonné l’idée d’aller visiter Lamu car elle est située à côté de la frontière somalienne. Depuis le kidnapping en 2011 d’ une française de 66 ans à son domicile, cette zone est passée en rouge. Avant cela l’île de Lamu était une destination très huppée. La liste des célébrités qui ont mis les pieds ici, ou qui se sont offert une luxueuse propriété en bord de mer, est longue : le prince de Monaco, les princes William et Harry, Mick Jagger, Brad et Angelina…. Ce n’est pas étonnant car Lamu c’est un bijou. La vieille ville de Lamu est même inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.Depuis ce kidnapping l’ile a été sécurisée et elle est repassée en zone jaune, mais il reste impératif de s’y rendre en avion. Quand j’ai vu les prix des billets d’avion cela a fini par me convaincre, moins de 60 euros l’aller/retour. Par contre il allait falloir renoncer au safari car au niveau budget et temps c’était ou Lamu ou le safari! Je choisi toujours les options les moins touristiques car c’est souvent là où nous sommes les plus surpris. Nous décidons donc d’aller passer cinq jours la bas. Florian nous conseille le Kizingo Lodge et nous aide à organiser le voyage. Il n’y a pas de voitures sur Lamu, les deux moyens de transport sont les ânes et les bateaux. En sortant de l’aéroport, tout le monde se dirige vers un tout petit embarcadère et on vient nous chercher en bateau car notre lodge se situe à l’autre bout de l’île.Nous passons devant la ville de Lamu qui assez imposante et très bruyante, puis nous parcourons pendant une demie-heure la mangrove. Nous débarquons enfin sur la plage du lodge, des petites bandas apparaissent derrières les dunes, chacune reliées par des chemins de sable.C’est la fin de le saison et nous sommes les seuls clients du lodge.
Nous mangeons avec les propriétaires Mary-Jo et Louis. Nous écoutons passionnément toute l’histoire de la création de Kizingo. Tous les éléments de construction viennent du petit village à côté, toit et tapis de palme …etc. Notre bandas est en première ligne sur la plage. Quand je découvre l’interieur difficile de trouver le mot tellement c’est beau , c’est incroyable de trouver un tel luxe sur cette petite ile déserte. Nous avons même une terrasse avec un « swinging bed », je ne me lasse pas de regarder la mer bercée par le bruit du vent et des oiseaux. Ici il n’y a même pas de portes et de fenêtres aux bandas, c’est assez contradictoire, l’ile est censée être dangereuse et au finale elle est encore plus sûre que le continent. A Kizingo il n’y a jamais eu de vols. Pendant ces cinq jours nous vivons hors du temps et au rythme des marées car le meilleur moment pour naviguer est à marée basse où se forment de multitudes de bancs de sable et autant de petites lagunes.Chacun sa bassine pour le freestyle!
Le vent souffle plus fort que à Watamu et nous naviguons en 8 mètres et 9 mètres. Le reste du temps c’est farniente et ballade le long de la plage et dans les dunes. Plus de 15km de plage vierge, c’est magique j’adore le sentiment d’être sur une île déserte. Cela fait un bien fou, pas un touristes et pas un beachboy! Nous croisons des colonies de crabes, des ânes qui seront encore plus étonnés que nous et des oiseaux multicolores (les guêpiers à têtes bleues).
De retour à Watamu cela fait tout bizarre de revoir des voitures, des gens, des magasins, j’ai l’impression de revenir de la lune et devoir me réaclimater. Mais j’ai quand même plaisir à retrouver Florian et l’accueil chaleureux de l’Ocean Sports, j’ai un peu l’impression de rentrer à la maison, nous retrouvons notre chambre, nos pintades qui gambadent devant notre porte chaque matin, le chat qui vient caliner pendant le café, la terrasse avec la vue sur la mer et les majestueux rochers, la piscine naturelle. En fait c’est une courte halte d’une journée et il est deja temps de rentrer en France.
La video Kenya Kitesurf Paradise:
Lets discover two wonderful spots in Kenya: Watamu, with its incredible clear blue water and Lamu Island, a wild spot full of sandbanks.
Partons à la découverte de deux spots magnifiques au Kenya: Watamu avec ses lagons turquoises et l’île de Lamu avec ses bancs de sable à perte de vue.
Riders F.one/ Manera
Charlotte CONSORTI
Bruno DUBOSQ
http://www.f-onekites.com
http://www.manera.com
Filmed in KENYA in partnership with :
Hotel in Watamu:
http://www.oceansports.net
Lodge in Lamu:
http://www.kizingo.com
Kite school
http://www.tribe-watersports.com
Music UPPM
Ghost in my soul, Vaughan
Ride the skies, Concors
Filmed with
Go pro 4
Drone 3DRsolo
Accessories XSories